La Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime demande une étude « scientifiquement reconnue », après la publication le 12 octobre dernier des résultats d’analyses menées par l’association Avenir Santé Environnement, qui ont révélé la présence de pesticides interdits ou dangereux dans les cheveux et les urines de 70 enfants de la Plaine d’Aunis. Un secteur marqué par un nombre anormalement élevé de cancers pédiatriques, où le prosulfocarbe, un puissant herbicide, a été retrouvé en quantité record dans l’air en 2021. La Chambre d’agriculture refuse de porter le chapeau et demande donc une étude scientifiquement reconnue. L’Agence régionale de santé refuse jusqu’à présent l’ouverture d’une enquête.