Fin de la session d’hiver pour le Conseil départemental de la Charente-Maritime ce vendredi à La Rochelle. Les conseillers se sont réunis ce matin à l’occasion de la clôture de la session commencée lundi dernier. L’occasion de revenir sur les différents travaux en cours, et de voter le budget primitif 2022 du Département qui a été adopté et placé, selon la présidente Sylvie Marcilly, « sous le signe de la confiance » du fait de la gestion rigoureuse des finances. Un budget qui atteint un montant d’un peu plus d’un milliard d’euros.
En effet, le budget primitif 2022 du Département atteint précisément la somme de 1 milliards 43 millions d’euros dont 779,4 millions d’euros en fonctionnement et 263,2 millions en investissement. Avec les budgets annexes, l’équilibre s’établit à 1 milliards 148 millions d’euros. Ce montant comprend notamment 89,5 millions d’euros pour l’Aide Sociale à l’Enfance afin de pallier l’augmentation du nombre de placements d’enfants, ainsi que 36,3 millions d’euros au titre de l’aide au Service départemental d’incendie et de secours. Soit une augmentation de 5,5% accueillie favorablement par l’ensemble des groupes politiques du Département.
La réunion de clôture de la session d’hiver était également l’occasion pour le Conseil départemental de revenir sur les différents travaux en cours, et de voter les budgets qui leur seront alloués. Ainsi, la politique de gestion de l’eau et des milieux aquatiques se voit doter d’une enveloppe de 11 millions d’euros. Au même titre, les travaux du littoral comprenant le plan digues et le programme de lutte contre l’érosion se voit attribuer un budget de près de 19,5 millions d’euros. Les aides agricoles et forestières bénéficient, elles, d’un soutien à hauteur de plus de 3 millions d’euros.
La création d’un comité de pilotage pour la gestion des travaux de Brouage et du Fort Boyard a également été votée. Un budget de 120 000 euros lui a été attribué afin de permettre aux élus d’investir dans la recherche de mécènes.
A noter que le total des recettes de fonctionnement, qui s’élève donc à plus de 779 millions d’euros, est en hausse de 4,17%. Le produit des droits de mutation devrait s’élever à 191 millions d’euros, soit une progression attendue de 11%. A l’inverse, les dotations de l’Etat, qui s’élèvent à près de 94 millions d’euros, sont en baisse de 0,52%.