Avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de Chizé, le site de Breuil-Magné, près de Rochefort, a débuté vendredi un suivi de ces reptiles. Ces serpents sont des bio-indicateurs de l’interconnexion et de l’état de conservation des habitats. Mais, l’espèce, qui est menacée, est aujourd’hui en déclin en France. L’objectif est donc de connaître la densité de ces populations et leur taux de reproduction, comme le souligne Quentin Fontaine, chargé de suivi naturaliste à la Cabane de Moins :
Les équipes utilisent la technique dite CMR pour Capture Marquage Recapture pour recenser les aspics, comme le précise Quentin Fontaine :
La première sortie a permis la capture et le marquage de 5 femelles. Ce suivi se poursuivra jusqu’à l’automne avant l’hibernation des vipères aspic.