Scène ouverte avec le chanteur Vincent Dole du Bourdet (79).
De la chanson sensiblement révolutionnaire. Une chanson qui engage des valeurs, mais qui n’en fait pas pour autant de la chanson « engagée ». Voilà comment résumer la chanson de Vincent Dole. D’injustices en aberrations, de simplicité en émotion, on parle ici en toute sincérité. On pourrait situer Vincent Dole entre Jean de la Fontaine et Simon & Garfunkel, non pas pour la chevelure qui pourrait rappeler l’une des figures du duo légendaire, mais plutôt pour l’amour des mots, de l’écriture avec son soupçon de moralité associés à une guitare influencée par le folk song. Accompagné sur scène par deux musiciens, l’ambiance à tendance acoustique peut se teinter de blues voir de rock sur quelques titres. Des choeurs viennent parfois souligner la voix de Vincent qui sans chercher la prouesse vocale se contente de chanter vrai. Il est évident que cette quête de simplicité, de partage, de sincérité n’est pas là pour laisser son public indifférent. C’est peut-être parce qu’il a eu du mal à l’adolescence, au temps du groupe du lycée, à avouer à ses copains qu’il aimait la chanson française qu’il souhaite l’incarner et l’assumer plus que jamais aujourd’hui.