
Emeline Bouillault

Emeline Bouillault

Des travaux lourds et coûteux. C’est la conclusion faite ce matin par Jean-Louis Nembrini au Lycée de la mer à Bourcefranc-le-Chapus. Le vice-président de la région en charge de l’Education s’est rendu sur place pour constater les dégâts de la tempête Leiv début févier, et faire le point sur l’avancée des travaux de réparation. 160 000 euros ont déjà été investis par la Région pour remplacer la toiture du réfectoire et du foyer qui s’était envolée. Jean-Louis Nembrini :
Pas d’estimation chiffrée pour le moment. Les expertises sont en cours pour évaluer la remise en état complète du foyer et de la salle de conférence. Pendant les travaux, les élèves demi-pensionnaires et internes sur les 600 que compte l’établissement bénéficient de la salle communale du Sémaphore pour la restauration. Les repas ont été acheminés du Lycée Dassault de Rochefort jusqu’en février, puis de la cuisine centrale de Rochefort puisque les travaux de remise en état ont pris plus de temps que prévu. D’où l’impatience de Maurice-Claude Deshayes, conseiller régional et président du conseil d’administration du Lycée de la mer de Bourcefranc :
A noter que se pose aussi la question d’installer de nouveaux panneaux photovoltaïques. La Région attend les conclusions des experts.


Les quatre présidents des intercommunalités intéressées. Jean-Pierre Tallieu était remplacé par Francis Herbert, vice-président de la CARA
C’est en tout cas le projet en cours de réflexion sur les agglomérations de Rochefort et Royan, et les communautés de communes de Marennes et l’île d’Oléron. Habituées à travailler ensemble autour des zones humides et du développement local, les quatre collectivités ont décidé d’aller plus loin dans la coopération en se regroupant au sein d’un Parc. Mais rien n’est fait, le projet n’en est qu’à son démarrage. Ce matin, les élus du territoire se sont réunis à Marennes. Écoutez Hervé Blanché, président de l’agglomération de Rochefort :
Concrètement, ce Parc Naturel Régional permettra aux communes membres d’être beaucoup plus visibles par la Région, et il servira d’intermédiaire pour la mise en place de contrats de développement et de financements. Ce qu’explique Pascal Massicot, président de la CDC de l’île d’Oléron :
Mais il ne s’agit en aucun cas de mettre le site sous cloche, prévient le président de la CDC de Marennes Mickaël Vallet :
La démarche est donc lancée. La prochaine étape sera de consulter les acteurs locaux. Charge ensuite à la Région de lancer le processus de création du Parc Naturel Régional. Un processus qui devrait prendre 5 à 10 ans.
La naissance du Boyard. C’est le nom de la future monnaie locale du pays Marennes-Oléron. Aujourd’hui se réunit l’assemblée constitutive de l’association CERES, pour Concertation écologique rythmé par l’économie solidaire. L’idée est de créer une nouvelle monnaie pour dynamiser l’économie locale, et permettre aux particuliers comme aux entreprises de sortir du système bancaire et soutenir des projets solidaires et écologiques, comme l’explique Raphaël Acher, l’un des porteurs du projet :
Rendez-vous donc ce soir à 18h30 au Foyer Louis-Collin de Dolus-d’Oléron pour toutes les personnes désireuses d’en savoir plus sur le fonctionnement du Boyard.

Suite à diverses agressions, Ludovic Labbé a demandé au maire de la commune l’autorisation de porter une arme. Car seul le premier magistrat est compétent en la matière. Et la demande de l’agent a été acceptée, comme l’explique le premier adjoint en charge de la sécurité Jean-Pierre Manceau :
Le policier municipal a donc suivi une formation juridique et pratique au Centre national de la fonction publique territoriale. Une attestation de validité lui a été délivrée et une demande d’autorisation de port d’arme a été sollicitée auprès de la Préfecture.

Mickaël Vallet
Le maire Mickaël Vallet sera bientôt habilité à représenter la commune dans le contentieux qui l’oppose à l’ancien fabricant de produits chimiques Saint-Gobain. Malgré plusieurs recours, la Ville a été systématiquement déboutée sur la forme. Le maire n’ayant jamais été habilité par le conseil municipal pour ester en justice. Ce qui sera chose faite demain soir. Le premier magistrat pourra ainsi représenter sa commune et mandater un cabinet d’avocat, puisque le Conseil d’Etat saisi en décembre dernier a renvoyé l’affaire devant la cour administrative de Bordeaux. Mickaël Vallet :
La commune déposera donc un nouveau dossier devant la cour administrative avant le 21 février. Dans le meilleur des cas, un jugement pourrait intervenir fin 2017 ou début 2018.