Ils craignent une dégradation des formations après les annonces du président. A partir de septembre 2018, le volume horaire passera de 1 500 à 1 200 heures de formation. Pour combler ce manque, les étudiants seront laissés 300h en autonomie, sans enseignant. Cette réduction d’heures risque de les pénaliser par rapport aux autres universités françaises, clame Claude Braud, secrétaire du SNESUP de l’université de La Rochelle, qui dénonce le désengagement de l’Etat depuis la mise en autonomie de l’université :

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Et outre la réduction des heures d’enseignement, ce manque de moyens se fera sentir dans la politique même de l’université, qui veut se spécialiser dans trois domaines particuliers : le numérique, le littoral et le développement durable. Et ce, au détriment des étudiants les plus fragiles financièrement qui voudront étudier dans un autre domaine. Claude Braud :

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Le SNESUP et la FSU appellent donc la communauté universitaire à un sursaut pour réclamer davantage de moyens à l’État afin de conserver une offre de formations complète. Les deux syndicats comptent d’ailleurs sur la campagne présidentielle pour interpeller les candidats sur ce sujet.