Pour un été solidaire sur l’île d’Oléron

Le Secours populaire français et les Eclaireurs de France ouvrent jusqu’à fin juillet leur village « Copains du monde ». Il accueille depuis un peu plus d’une semaine 140 enfants de 10 à 16 ans venus du Mali, du Togo, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, et des Sahraouis réfugiés en Algérie, ainsi que 60 enfants de 7 départements dont 30 du Poitou-Charentes. Leur point commun : la précarité. L’objectif est de les rassembler pour leur faire partager des activités ensemble. On écoute Christian Hogard, créateur et directeur des villages « Copains du monde » :

Une expérience qui porte ses fruits puisque nombre d’enfants ayant participé à ces villages en organisent à leur tour dans leurs pays. Reste que ces opérations ont un coût et qu’il faut œuvrer pour trouver les fonds nécessaires. Christian Hogard :

Le village « Copains du monde » de Dolus-d’Oléron est ouvert à tous. Vous pouvez ainsi soutenir cette action directement, mais aussi faire un don sur secourspopulaire.fr ou en envoyant un chèque à Secours populaire français – Espace solidarité 17- Porte Royale – 17 000 La Rochelle.

Péage au pont d’Oléron : il n’y aura pas de consultation des Oléronais

Le couperet est tombé. Il n’y aura pas de consultation des Oléronais à propos du retour d’un péage sur le pont d’Oléron. Le principe a été jugé illégal ce matin par le tribunal administratif de Poitiers, qui a suivi l’avis défavorable émis par le rapporteur public. Les trois délibérations prises à ce titre par le Conseil départemental de la Charente-Maritime ont toutes été annulées. Les juges ont notamment estimé que le périmètre de la consultation, limité aux seuls habitants de l’île, était trop restreint. Une victoire de plus pour les opposants au projet d’écotaxe, à l’image de Michel Rivault, président de l’association AGPIO qui avait saisi la justice :

Michel Rivault qui espère que l’étude d’impact en cours prouve que l’instauration d’une écotaxe aura des conséquences économiques néfastes pour le territoire. A noter que le referendum local n’avait qu’une valeur consultative. Le vote du projet sera soumis en décembre aux élus du Conseil départemental. Le Conseil départemental qui ne fera pas appel de cette décision.