J-2 avant l’ouverture du nouveau magasin fermier A la ferme d’Aunis à Surgères

Exit les Ateliers relais de la Communauté de communes, les 32 producteurs locaux emménagent depuis hier dans leur propre bâtiment, qu’ils ont fait construire dans la zone industrielle Ouest, route de La Rochelle. Après huit mois de travaux, le chantier s’achève. L’enseigne a été posée ce week-end. Et le magasin qui ouvre jeudi ne passe pas inaperçu, comme le souligne le président d’A la ferme d’Aunis Emmanuel Bonacki, par ailleurs éleveur ovin à Saint-Georges-du-Bois :

De quoi faire oublier le terrible incendie qui avait ravagé le premier magasin rue Théodore Tournat en juillet 2015. D’autant que la surface de vente va passer de 180 à 257m², avec 200 m² de bureaux et de stockage, et 45 places de parking pour le confort des clients. Des clients dont Emmanuel Bonacki espère faire progresser le nombre :

750 000 euros ont été nécessaires pour créer ce nouveau magasin qui va continuer de proposer des produits frais, de saison et de qualité. Des produits qui plaisent à la clientèle d’aujourd’hui :

Ouverture d’A la ferme d’Aunis le jeudi de 14h à 19h. Le vendredi de 9h à 13h et de 14h à 19h. Et le samedi de 9h à 12h30.

Une marche à La Rochelle contre l’esclavage en Libye

Dimanche, plusieurs associations dont Afrostock appellent à défiler dans les rues de la ville pour soutenir cette cause. Une cause chère à une étudiante rochelaise à l’origine du mouvement. Elle s’appelle Hermine Nganhizo. Elle est ivoirienne. Elle est arrivée à La Rochelle à l’âge de 8 ans dans des conditions abominables. Et les images diffusées il y a deux semaines sur CNN l’ont profondément meurtrie. On l’écoute :

Hermine Nganhizo espère une prise de conscience de la population, et milite pour que les autorités en France, en Afrique et dans le monde trouvent des solutions rapides pour mettre un terme à l’esclavage en Libye. Le rendez-vous est donné à 15h place de Verdun, direction la place de la Motte rouge.

Le coup d’envoi lundi de la Semaine pour la paix à Surgères

Après la question sensible de l’immigration l’an dernier, cette 2e édition va porter sur le thème de l’alimentation et de l’agriculture pour faire de « notre assiette : un instrument de paix ». Ou comment amener les consommateurs à manger de façon plus responsable. On écoute les organisateurs Antoinette Lebot et Philippe Lacan, membre du collectif pour la paix :

Deux temps forts sont prévus. Ce lundi avec une table ronde animée par l’agriculteur Jean Boutteaud et la journaliste Lucielle Leclair. C’est à 20h30 salle du lavoir. Et samedi, la marche pour la paix qui partira de la mairie à 14h, direction les Potagers du château, l’Accorderie, l’Enilia et la Résidence Yolande. Avant la projection du film « Nourrir une métropole » à 18h au Café français, suivi d’un débat animé par la journaliste Véronique Duval et d’un repas partagé. C’est gratuit.