Lors de l’assemblée générale constitutive. CdC IO.

Solair’IO. C’est le nom d’un projet photovoltaïque innovant et ambitieux sur l’île d’Oléron. Une association vient d’être créée par les élus du territoire insulaire pour porter la création d’installations destinées à alimenter des bâtiments et des équipements publics avec une électricité décarbonée, renouvelable, locale et à un prix fixe et compétitif. Quoi de plus normal pour Oléron surnommée la lumineuse que de gagner en autonomie énergétique grâce au soleil.
La communauté de communes de l’Île d’Oléron est depuis toujours mobilisée dans la lutte contre le dérèglement climatique avec notamment la volonté de développer localement les énergies renouvelables. La feuille de route « Oléron 2035 » et le « Plan Climat d’Oléron » réaffirment cet objectif avec l’ambition de devenir une « île solaire » en massifiant la production locale d’électricité photovoltaïque.
En 2022, le contexte énergétique européen a été bouleversé par le conflit en Ukraine, ce qui s’est traduit par une hausse très importante des factures d’électricité pour les usagers comme pour les collectivités. Les élus de l’île d‘Oléron ont ainsi souhaité une solution pour produire et consommer localement de l’électricité à moindre coût, afin de réduire et de maîtriser les charges liées à l’énergie pour la collectivité. L’idée d’un projet territorial en autoconsommation collective a ainsi émergé.
Pour porter ce projet ambitieux, les élus de l’île d’Oléron ont créée l’association SOLAIR’IO à l’occasion d’une assemblée générale constitutive qui s’est tenue fin septembre. Celle-ci regroupe une majorité d’acteurs publics locaux : CdC, communes, collège ou encore syndicat des eaux. Au sein de cette association, c’est la Communauté de Communes qui investira dans les installations photovoltaïques et produira de l’électricité renouvelable à un prix fixe et compétitif, pour la vendre ensuite aux autres participants consommateurs.
13 projets photovoltaïques sur ombrières de parking et toitures de bâtiments sont en cours de conception, pour une construction dès 2025. Cela permettra d’atteindre 30% d’autonomie énergétique pour les 65 bâtiments et équipements publics alimentés.