Les centres sociaux de Charente-Maritime restent mobilisés. Après la grande manifestation qui a rassemblé plus d’un millier de personnes le 31 janvier dernier à La Rochelle, dans le cadre d’une journée d’action nationale, les 24 structures que compte le département se sont de nouveau retrouvées hier après-midi à Tonnay-Charente pour évoquer leurs difficultés financières. Elles en appellent à l’État pour débloquer un fonds d’urgence et à leurs principaux financeurs pour créer un nouveau pacte de coopération.
Les centres sociaux de Charente-Maritime sont actuellement dans une situation fragilisée, avec un risque de fermeture pour certains, et des menaces de suppression d’emplois pour d’autres, en raison d’un déficit estimé à plus de 2,2 millions d’euros cette année. L’ensemble de ces structures se démènent auprès de leurs coresponsables pour obtenir un soutien, aussi bien sur le plan local que national.
Le 31 janvier dernier, les centres sociaux se sont mobilisés partout en France pour alerter l’opinion et appeler leurs partenaires de la cohésion sociale à un soutien exceptionnel.
Dans cette visée, la Fédération nationale des Centres Sociaux et Socioculturels de France a réuni à Paris, le 7 mars dernier, les coresponsables de la cohésion sociale qui se sont accordés sur des engagements financiers d’urgence. Solidaires, les centres sociaux restent désormais attentifs et mobilisés pour que ces annonces soient rapidement suivies d’effets.
Pour ces raisons, le réseau des centres sociaux de Charente-Maritime reste mobilisé et demande à court terme la mise en place effective d’un fonds de soutien d’urgence. Et à moyen et long terme, l’ouverture d’un chantier pour la construction d’un nouveau pacte de coopération avec leurs partenaires financiers.