Lors de la conférence de presse ce matin au CAC centre social de Surgères.

Les centres sociaux de Charente-Maritime tirent la sonnette d’alarme. Aujourd’hui, sur les 24 que compte le département, plusieurs sont en danger, avec des suppressions de postes, des fermetures de services et des comptes dans le rouge. Sans un soutien financier renforcé de l’État et des collectivités locales dont elles dépendent, de nombreuses structures vont se retrouver à court et moyen terme en très grande difficulté, comme le souligne Sylvie Delplanque, coprésidente de la Fédération départementale des centres sociaux de la Charente-Maritime :

Le CAC de Surgères est en danger.

Et parmi ces structures, figurent le Centre d’animation et de citoyenneté de Surgères, dont la situation se dégrade depuis plusieurs années. Le déficit pourrait s’élever à plus de 80 000 euros cette année, soit 15% du budget. Un badge a été créé pour interpeller les collectivités locales et l’opinion publique, comme en témoigne le directeur Antoine Maistriaux :

D’ailleurs une réunion publique est prévue jeudi 18 janvier à 18h, salle du lavoir à Surgères, avant une manifestation le 23 janvier à 17h30, au moment du Débat d’orientation budgétaire de la Communauté de communes Aunis Sud.
Plus au nord, en Aunis Atlantique, les difficultés s’accumulent également au centre socioculturel Les Pictons de Marans. Christelle Flandrois, la directrice :

Ce qui se traduit par une réduction des services de proximité aux habitants, comme le souligne Grégory Billaud, directeur du centre social Espace Mosaïque de Courçon :

Les centres sociaux de Charente-Maritime se mobiliseront le 31 janvier prochain, dans le cadre d’une journée d’action nationale, avec la fermeture de toutes les structures toute la journée et une grande manifestation à 10h30 devant la préfecture de La Rochelle.