Face aux casse-tête récurrent chaque été pour loger les travailleurs saisonniers, la Nouvelle-Aquitaine propose un plan d’actions en quatre axes. La Région souhaite renforcer son action pour favoriser le développement et l’amélioration des conditions d’hébergement des saisonniers du tourisme et de l’agriculture. Insuffisant, trop cher ou en concurrence avec le marché touristique, le logement saisonnier représente un frein économique.
La Région renforce son action pour le développement et l’amélioration des conditions d’hébergement des travailleurs saisonniers an lançant un nouvel appel à projet. La Nouvelle-Aquitaine est la 4e région française la plus pourvoyeuse d’emplois saisonniers avec plus de 205 000 postes pourvus en une année. La période post Covid a mis en exergue des difficultés majeures liées au manque d’attractivité de certains métiers et du modèle saisonnier. Les logements pour les saisonniers insuffisants, trop chers ou en concurrence avec d’autres types de locations saisonnières, sont également un frein. Une délibération adopté en séance plénière fin mars propose un plan d’action régional pour l’hébergement des saisonniers en 4 axes : améliorer la connaissance des besoins et des expériences passées ou en cours, promouvoir auprès des publics lycéens ou universitaires les postes saisonniers disponibles dans leur environnement géographique de proximité, en lien ou non avec leur formation, libérer les freins à l’utilisation des internats des lycées, pour expérimenter une approche par territoire et accompagner le développement d’une offre nouvelle via un appel à projet unique. Cet appel à projet a pour objectif de donner davantage de visibilité et d’efficience aux dispositifs régionaux. Il doit permettre de sélectionner des projets permettant de développer quantitativement et qualitativement les solutions de logements ou d’hébergements pour les saisonniers de l’agriculture et du tourisme.
Les projets sélectionnés seront accompagnés financièrement pour un montant maximum de 150 000 euros par opération et devront proposer un coût par nuitée compatible avec les revenus de l’activité saisonnière, avec un maximum de 12 euros par nuitée à la charge des saisonniers.