L’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine délivre des conseils pour limiter le développement de l’insecte. Une espèce invasive et agressive, capable de transmettre des maladies graves comme le chikungunya, le zika ou la dengue. La Charente-Maritime fait désormais partie des départements où le moustique tigre est bien implanté. Il y a donc un risque.
Le moustique tigre est une espèce particulièrement agressive envers l’homme pendant la journée, et potentiellement vectrice de maladies. Il réapparaîtra prochainement dans nos jardins et sur nos balcons. Pour limiter au maximum les risques d’infection et les nuisances occasionnées par cet insecte, il est essentiel de lutter contre sa prolifération. Ainsi, chacun est invité à y participer, en adoptant des gestes simples. Et tout d’abord en supprimant toutes les eaux stagnantes pour empêcher les femelles de pondre. Environ 200 œufs tous les 12 jours. Et pas besoin d’une grande quantité d’eau. L’équivalent d’un bouchon suffit. Il convient donc de couvrir tous les réservoirs avec un voile ou un tissu, ainsi que les piscines hors d’usage. De vérifier le bon écoulement des eaux de pluie, et notamment les regards. D’éliminer les endroits où l’eau peut stagner comme les coupelles à fleurs, les bâches, les encombrants ou les jouets des enfants. Il faut également contrôler les récupérateurs d’eau de pluie. Même fermés, ils peuvent abriter des larves. Il convient de tendre une moustiquaire au-dessus, et de vérifier toutes les semaines la présence éventuelle de larves et de les supprimer si besoin.
A noter que le moustique tigre est une espèce urbaine qui se déplace peu. Pas plus de 150m. Sa durée de vie moyenne est d’environ un mois. Pour signaler un moustique tigre, il faut se connecter sur le site signalement-moustique.fr