SURGÈRES

Surgères : un climat d’insécurité à faire oublier

Le 26 mai dernier (photo Facebook)

La sécurité renforcée à Surgères. Malgré une délinquance en baisse depuis le début de l’année, le climat d’insécurité progresse, notamment après une série d’évènements survenus fin mai en centre-ville. Cinq véhicules ont été incendiés le week-end de l’Ascension. Et les photos, qui ont largement circulé sur les réseaux sociaux, ont fomenté ce sentiment d’insécurité. Outre le renfort de la gendarmerie avec l’arrivée cet été de deux nouveaux militaires, la Ville va mettre en place en lien avec la Communauté de communes Aunis Sud une cellule de prévention de la délinquance, afin de trouver des solutions concrètes. Catherine Desprez, maire de Surgères :

La sécurité qui reste une priorité pour la municipalité de Surgères. Catherine Desprez :

Et d’ailleurs, la Ville envisage d’étendre son dispositif de caméras de vidéosurveillance. Elle en compte aujourd’hui une dizaine. On écoute le maire :

Autre point à étudier : l’extinction de l’éclairage public nocturne, cause à mettre en lien avec une hausse des cambriolages. Mais un bilan sera fait en fin d’année pour établir ou non une corrélation. A noter que la Ville organisera une réunion publique d’information avant la fin du mois de juin. La date reste à déterminer, en raison du calendrier électoral et du devoir de réserve de la gendarmerie.

Du changement à venir sur l’axe ferroviaire La Rochelle-Poitiers

Dès le 2 juillet, plusieurs nouveautés seront à prendre en compte, à la fois sur la desserte TGV et les TER. Avec des horaires qui vont changer pour s’adapter à la nouvelle Ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, qui proposera une desserte directe entre Paris et La Rochelle. Pour un gain de temps assuré. Les précisions de Jacky Emon, conseiller régional délégué aux Trains express régionaux :

Deux haltes à Le Thou-Aigrefeuille et La Jarrie ont été aménagées. Sans compter les travaux d’ampleur réalisés sur la ligne La Rochelle-Poitiers qui vont considérablement améliorer la desserte. Jacky Emon :

Parallèlement, le projet d’aménagement multimodal du pôle gare à Surgères se poursuit pour améliorer le confort des usagers. A noter que des tarifs spéciaux entreront en vigueur dès le 2 juillet pour les TER avec la mise en place d’un tarif jeune pour les moins de 28 ans, sans abonnement. Des réductions de 20 à 50% pour les groupes de 2 à 5 personnes. Mais aussi dès la rentrée prochaine pour les groupes scolaires : avec 1 euro par élève et par accompagnateur par tranche de 100km.

Les thés dansants font leur retour à Surgères

La salle du Castel park étant rénovée, les animations peuvent désormais y reprendre leur cours. Dès jeudi, Christian Hillaireau, un professionnel du spectacle en Charente-Maritime, donne rendez-vous aux danseurs. Car c’est un loisir qui intéresse une forte clientèle du territoire. Christian Hillaireau :

Rendez-vous au Castel park de Surgères le 18 mai, de 14h30 à 20h avec l’orchestre Pierre-François Duqueyrois. Réservations au 05 46 97 12 00.

La première collecte des biodéchets séparés de Charente-Maritime a eu lieu aujourd’hui à Surgères

Alexandre Lachaumette, fier de participer à la première collecte de biodéchets séparés

Depuis ce matin, les restaurateurs de la ville peuvent désormais trier la matière organique présente dans leurs poubelles. 30 professionnels du secteur sont associés à Cyclad dans cette démarche. L’objectif est de détourner de la poubelle 80 tonnes de déchets par an. Et c’est le restaurant La Table d’As qui a essuyé les plâtres, en livrant à Cyclad ses premiers déchets destinés au compostage. Alexandre Lachaumette, le chef de l’établissement :

Des bacs spécifiques ont donc été distribués aux professionnels. Les biodéchets seront acheminés sur la plateforme de recyclage de Chambon pour y être compostés et seront redistribués localement aux agriculteurs du territoire. C’est la première étape du projet global Cyclabio, mis en place par le Syndicat mixte de gestion des déchets Cyclad. Jean Gorioux, son président :

2e phase prévue pour la fin de l’année. Une manière d’anticiper efficacement le tri des biodéchets qui sera obligatoire pour tous les professionnels à partir de 2025.