L’union de Péré et St-Germain-de-Marencennes pourrait intervenir avant fin mars

C’est en tout cas le souhait des maires des deux communes qui espèrent voter un budget commun dès cette année. Le projet d’union, qui aurait dû avoir lieu le 1er janvier, a en effet été ajourné, suite au décès du conseiller municipal de Péré Rémi Grillet, victime d’un terrible accident de la route le 20 novembre, jour du vote entérinant la création de la commune nouvelle. Sa disparition a provoqué l’organisation de nouvelles élections municipales partielles. Christine Juin, la maire de Péré :

Les élections qui vont mobiliser 280 électeurs auront lieu les 4 et 11 février prochains. A la suite de quoi le nouveau conseil municipal au complet revotera. Mais la création de la commune nouvelle ne devrait pas être remise en cause :

Pendant ce temps, la commune de Saint-Germain-de-Marencennes attend sagement. Christine Juin :

L’union de Péré et Saint-Germain-de-Marencennes donnera naissance à la commune de Saint-Pierre-la-Noue. Celle-ci comptera alors 1 700 habitants.

La Devise a elle un temps d’avance. Créée le 1er janvier avec la fusion de Vandré, Saint-Laurent-de-la-Barrière et Chervettes, elle a élu son maire vendredi dernier. Il s’agit de Pascal Tardy, précédemment maire de Vandré. Les maires des deux autres anciennes communes, Marie-Véronique Charpentier et Daniel rousseau, sont devenus maires délégués et le resteront jusqu’aux prochaines municipales en 2020 ou 2021.

Et puis, toujours autour de Surgères, Marsais et Saint-Saturnin-du-Bois envisagent aussi de fusionner. L’annonce a été faite lors des vœux présentés en ce début d’année aux habitants. L’idée pourrait faire son chemin, selon les maires de deux communes qui ont fait savoir leur intention.

Incinérateur d’Echillais : Mickaël Vallet comprend la décision du préfet

L’incinérateur d’Echillais peut désormais brûler. L’outil à 90 millions d’euros vient de recevoir l’aval du préfet, malgré une décision de justice et une forte opposition. Néanmoins, avec une interdiction majeure concernant le tri mécano-biologique qui devait permettre de produire du compost à partir d’ordures ménagères résiduelles. Le nouvel incinérateur d’Echillais peut donc désormais recevoir les déchets de Rochefort, Royan, Marennes, Oléron et Gémozac. Une décision que comprend le président de la Communauté de communes du bassin de Marennes et maire de Marennes Mickaël Vallet :

Rappelons que si l’exploitation de l’incinérateur a été validée, le nouvel arrêté interdit néanmoins à compter du 1er janvier 2025 la réception d’ordures ménagères provenant de collectivités qui n’auraient pas mis en place la collecte sélective de bio-déchets. Ce qui n’est pour l’heure le cas d’aucune collectivité concernée.
De leur côté, les opposants ne comptent pas en rester là. Ils vont déposer un recours contre le nouvel arrêté préfectoral, et une plainte au tribunal de grande instance de La Rochelle pour mise en danger de la vie d’autrui.

Retour à la semaine de quatre jours dans les écoles de Tonnay-Charente

Hier soir, le conseil municipal, qui examinait la question de l’organisation des rythmes scolaires, s’est prononcé à une très forte majorité pour l’abandon de la semaine de quatre jours et demi à la rentrée prochaine, et des temps d’activités périscolaires par la même occasion. Une décision à la fois économique et éducative que ne partage pas du tout la conseillère municipale d’opposition Florence Jadot, la seule à avoir voté contre :

A savoir la question de l’intérêt de l’enfant, au profit d’une certaine logique économique.