Le Comité anti-expulsion de Saintes et la section locale de la Ligue des droits de l’Homme se mobilisent contre le manque de places pour l’accueil d’urgence des mineurs non-accompagnés. Dernier exemple en date : un jeune Marocain de 14 ans a attendu près d’une semaine avant d’être pris en charge par l’ASE, l’Aide sociale à l’enfance, après son arrivée le 17 avril dernier. Or, il s’agit d’une obligation du Conseil départemental de la Charente-Maritime, qui se doit de mettre à l’abri tous les mineurs non-accompagnés, en attendant l’évaluation de leur minorité. Écoutez Didier Pulleux, président de la section de Saintes de la LDH, qui dénonce cette situation :
Une situation qui n’est pas unique, car nombreux sont les mineurs non-accompagnés à se retrouver à la rue. Les associations lancent un appel à la préfecture pour rappeler à l’ordre le Département, et saisir le tribunal administratif si la collectivité ne remplit pas ses obligations.