La Caisse d’allocation familiales, qui compte 114 000 bénéficiaires dans le département, promet de nouveau de renforcer ses contrôles cette année. Car les prestations indument perçues empoisonnent toujours les comptes du service public, même si la pratique reste « marginale » selon les termes de la directrice départementale, Malika Anger-Bouressam :

Si la fraude reste faible, c’est parce que la CAF contrôle beaucoup. Le nombre de cas détectés augmente chaque année. C’est en partie grâce au « datamining », l’échange de données avec Pôle Emploi ou le Trésor Public par exemple :

A la CAF, toutes les fraudes sont sanctionnées. Mais les contrôles servent aussi à mettre en place de nouvelles prestations. L’an dernier, la caisse de Charente-Maritime a versé 735 000 euros à des allocataires qui n’en percevaient pas assez.