Quai aux Vivres 02

Le chantier du Quai aux vivres avance bien. (photo Julien Bonnet)

C’est le plus gros projet immobilier de standing de la Ville de Rochefort. Hier, le propriétaire du Quai aux vivre Nicolas Walewski, avec le maire Hervé Blanché et tous les acteurs du dossier ont visité le site, en travaux depuis deux ans. Et tout va bien. Le chantier se poursuit. 60% des 238 logements ont déjà été commercialisés et les premiers seront livrés en 2017. L’objectif était de rassurer les investisseurs sur l’état d’avancement des travaux, puisque le site va entrer dans une phase de transformations plus spectaculaires, après une période jusque-là invisible du grand public. Nicolas Walewski :

[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2016/04/quai-aux-vivres-01.mp3]

Des travaux qui s’annoncent particulièrement complexes, puisque l’ambition du projet et de conserver l’aspect historique du Quai aux Vivres, tout en proposant un niveau de confort moderne. Cela passe donc par des recherches intensives sur les matériaux de l’époque. Un exemple avec la chaux par Christian Birbaud, directeur régional d’Eiffage Sud-Ouest, en charge des travaux :

[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2016/04/quai-aux-vivres-02.mp3]

Les travaux se poursuivent donc, malgré la menace juridique qui planait sur le projet. Le mois dernier, le tribunal administratif de Poitiers avait refusé de se prononcer sur une affaire liée au transfert du permis de construire, au motif qu’il était caduc. Mais François Cheneau, avocat du dossier, a bien précisé que le permis était toujours valide, et donc que le chantier se poursuivait dans les règles. Un soulagement pour le maire de Rochefort, qui mise en partie sur le Quai aux Vivres pour atteindre son objectif d’augmentation de la population :

[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2016/04/quai-aux-vivres-03.mp3]

Hervé Blanché qui a aussi insisté sur la complémentarité du projet avec le thermalisme. Il espère attirer 25 000 curistes à Rochefort grâce à un projet, toujours privé, sur l’ancien hôpital de la Marine. Deux sites remarquables qui devront donc décider de l’avenir de la ville.