Les centre médico-psychologiques des hôpitaux de Rochefort et Marennes mobilisés pour accueillir les familles et proches des six adolescents tués jeudi dernier dans l’accident de leur car scolaire avec un poids lourd. Un accueil sera réservé pour quelques jours à tous ceux qui en exprimeraient le besoin.
Quatre jours après le drame, la Charente-Maritime est toujours sous le choc et les cérémonies d’hommage se multiplient. Hier, 400 personnes ont assisté à la messe dominicale en l’église Saint-Louis de Rochefort qui a été dédiée aux six victimes et à leurs familles. Ecoutez le témoignage de Valérie qui a tenu à être là :

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A Rochefort, plus de 2 500 personnes ont été accueillies à la chapelle ardente, parmi lesquelles de nombreux anonymes qui ont tenu à s’associer à la douleur des proches, à l’image de cette mère de famille :

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A Tonnay-Charente, ville qui a perdu deux des six victimes, une messe sera célébrée mercredi soir en l’église Saint-Etienne.
A Surgères, où toutes les victimes étaient scolarisées, 300 personnes ont assisté à la messe vendredi soir en l’église Notre-Dame. Le maire de la ville Catherine Desprez a pris l’initiative d’organiser une marche blanche à la rentrée des vacances scolaires. Elle a également suspendu toutes les animations prévues cette semaine, par respect pour les familles des victimes dont les obsèques auront lieu dès mercredi après-midi. Le Lycée du Pays d’Aunis, où étaient scolarisées cinq des six adolescents, restera ouvert jusqu’à mercredi pour accueillir tous ceux qui le souhaitent.
Du côté de l’enquête, le conducteur du camion âgé de 23 ans a été mis en examen pour homicides et blessures involontaires ce week-end, avec interdiction d’entrer en contact avec les familles des victimes. Il a été placé sous contrôle judiciaire en région parisienne. Il n’a plus le droit d’exercer son métier. Durant sa garde à vue qui a été prolongée, le conducteur du poids lourd, salarié de la société Eiffage, a évoqué un dysfonctionnement de la ridelle mise en cause dans cette affaire. Ce qui devra être avéré. L’enquête devra confirmer s’il y a bien un lien avec l’ouverture de la ridelle et si celle-ci était déjà ouverte au moment du départ du camion.