Rédaction

Du retard dans la mise en place des zones bleues en centre-ville de Surgères

Le dispositif, entré en vigueur le 1er janvier, ne sera pas opérationnel avant le mois prochain. Cela concerne deux parkings qui redeviennent gratuits, afin de favoriser le commerce et redynamiser le centre-ville. A condition de posséder un disque bleu, bien en vue sur son pare-brise. Faute de quoi, c’est l’amende. Mais, pour l’instant, il n’ y a pas d’obligations. Catherine Desprez, maire de Surgères, nous explique :

Des disques disponibles à l’Office de tourisme ou dans les bureaux de tabac. Mais pas encore en mairie. Ils arriveront plus tard indique Catherine Desprez :

Une fois la zone bleue signalée, il faudra donc présenter son disque. Car, la surveillance des parkings par la police municipale sera « plus rigoureuse », prévient la maire.

Cédric Tranquard, un céréalier irrigant à la tête de la FNSEA 17

Crédit FNSEA

Cédric Tranquard a été élu hier soir à Saintes président du premier syndical agricole, succédant ainsi à Wilfried Boisson qui devient secrétaire-général. A 41 ans, cet agriculteur céréalier-éleveur-laitier aux Nouillers, près de Tonnay-Boutonne, promet de se battre ardemment pour sa profession, touchée par la crise. On l’écoute :

Cédric Tranquard s’engage aussi à défendre la cause des irrigants qui réclament le développement des réserves de substitution dans le département. Ces bassines qui permettent de stocker l’eau l’hiver pour arroser les champs l’été. Et la pluviométrie de ces derniers jours l’encourage dans sa démarche :

Plusieurs projets sont en cours dans le département, notamment 24 sur le bassin de la Boutonne, concernant 250 irrigants, pour un volume de près de 6 millions de mètres cubes d’eau. L’enquête publique va démarrer le mois prochain, avant l’aval du préfet en avril. Les travaux pourraient démarrer en octobre, sauf recours des associations environnementales qui sont contre ces bassines. Mais le dossier semble blindé, selon Cédric Tranquard, par ailleurs président de l’Asa Boutonne :

Le dico du patois oléronais vient de paraître

Un peu de folklore avec un nouveau venu dans le monde de l’édition locale : le dictionnaire du patois oleronais. 251 pages pour se replonger dans cette pure tradition insulaire. Michel Nadreau, l’auteur, a cédé ses droits à titre gratuit à l’association Oléron d’abord. Il existait bien un dictionnaire du patois saintongeais ou même de fables charentaises, mais rien sur le patois oleronais. Une langue bien spécifique que souhaite préserver Jacqueline Ricou, la présidente de l’association :

Déjà plus de 50 exemplaires ont été vendus en quelques jours. Pour se procurer le livre, au prix de 12€80, on peut contacter le 06 71 76 04 22 ou par mail à oleron.dabord@orange.fr