Hier en conférence de presse à la Chambre d’agriculture à La Rochelle
Visée par une plainte de l’association L214 après la diffusion d’une vidéo choc le mois dernier, la Coopérative des éleveurs d’Orylag basée depuis 25 ans à Surgères envisage à son tour de saisir la justice, s’appuyant sur les rapports vétérinaires de l’Etat que son président Jean Bouttaud, par ailleurs éleveur à Vandré, a présenté hier à La Rochelle en conférence de presse. Un rapport qui confirme l’absence de maltraitance des lapins et fait état d’un animal malade sur 2 300. On écoute Jean Bouttaud :
Jean Bouttaud qui évoque également des conditions d’élevage qui se sont nettement améliorées au fil des ans, mettant en avant une production plus artisanale qu’industrielle avec 60 000 lapins par an, élevés pour leur viande et leur fourrure de luxe. Jean Bouttaud qui peut compter sur le soutien des élus locaux, comme Jean Gorioux, le président de la Communauté de communes Aunis Sud à Surgères qui a participé hier à la conférence de presse :
Jean Gorioux qui soutient une activité agricole et un marché de niche qui fait vivre une soixantaine de personnes. A noter que les éleveurs d’Orylag reçoivent également le soutien de la profession comme la Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime.
L’application de geocaching va proposer en juin prochain deux nouveaux circuits : l’un en Aunis Atlantique, et le second en Aunis Sud. Les destinations ne sont pas connues pour le moment, mais le jeu promet de belles balades au cœur du Marais poitevin et de la campagne aunisienne, à la recherche des Poï’z, ces fameux badges à collectionner. Julie Touya, la directrice de l’office de tourisme Aunis Marais poitevin, en charge du projet :
Des circuits courts, de 3 à 5km, comme il en existe déjà sur La Rochelle, Fouras ou encore Brouage. Un concept qui marche fort, comme en témoigne Julie Touya :
On devrait en savoir plus dans les prochaines semaines.
Une année qui démarre en fanfare pour le Conservatoire de musique Aunis Sud à Surgères. Fort de ses 300 élèves, l’établissement connaît une progression croissante de ses effectifs. La qualité de l’enseignement et la richesse de l’offre pédagogique ne sont pas étrangères à ce succès. Christian Méchain, le directeur :
Cette année, la nouveauté c’est la création de cours spécifiques pour les futurs bacheliers afin qu’ils préparent au mieux l’option musique. Christian Méchain :
Parallèlement, le Conservatoire de musique Aunis Sud va proposer une cinquantaine de rendez-vous jusqu’en juillet, dans le cadre de l’action culturelle en réseau. Ça démarre demain avec un concert autour de la voix à 17h à la salle des fêtes de Saint-Mard. Puis le 3 février, un concert autour des musiques de séries et de pub de 15h à 20h à la salle des fêtes de Saint-Georges-du-Bois.
Scène ouverte avec le rappeur Tiwanka de SaintGermain-de-Marencennes pour la sortie de son album « Phoenix ». Il sera en concert le 9 mars à 21h au Camj de Niort (79.
Tiwanka est né le 16 Septembre 1987. Il rencontre la musique grâce à l’apprentissage de la guitare, en autodidacte, à l’âge de 14 ans. Son adolescence lui ouvre les portes de la culture Hip-Hop, du rap en particulier, avec la découverte d’Assassin, Mgroup, Keny Arkana, NTM ou encore Kery James. C’est à partir de 19 ans qu’il compose ses premières Instrumentales, écrit ses premiers textes et fait du rap son moyen d’expression. Il présente au public ses créations en scène en 2006 lors d’un concert à la MJC de Beaudésert (33), soirée organisée à l ‘époque par le collectif « Il Farro ». Il sort, sous le nom de « 187section », son premier album en 2009, intitulé « Unies sont nos forces ».
En 2012, accompagné par le dispositif « Projet Jeune », il propose en téléchargement libre son 1er projet solo : « Plus d’une corde à mon art ». Coaché par Némir et JM (Akalmy), deux Mcs de renom , il sort vainqueur de plusieurs tremplins de musiques actuelles dans sa région et en région parisienne. Il est programmé dans des festivals reconnus comme le « Fil du son » ou encore « les jeudis niortais » et assure de nombreuses premières parties comme celles de Rocé, La caution, Odezenne, Scred connexion, Empire of Sound… En 2010 , il co-crée l’Asso Klandestine en collaboration avec des acteurs de la culture hip-hop niortaise (graffeur, chanteur, studio d’enregistrement, musicens…). Grâce à l’Asso Klandestine, Tiwanka sort de scène et arpente les structures d’accueil à la rencontre des jeunes. Il les accompagne lors d’ateliers d’écriture et leur donne ainsi l’opportunité de créer par eux-mêmes, de s’exprimer et d’éveiller le coté artistique qui sommeille en chacun de nous. Tiwanka emmène les outils nécessaires et son savoir faire pour permettre l’autonomie à la création. Son engagement ne se reflète pas que dans sa musique ou sur scène, il est aussi actif sur le terrain.
Après 10 ans de scène et de rencontres, c’est en totale indépendance qu’il vous livre sa renaissance en musique ! Une bonne dose d’énergie vous attend à travers ce nouvel album nommé « Phoenix ». Sa musique est marquée par le vécu, l’authenticité et l’espoir. Inspiré de couleurs latines, il s’attache à composer lui-même ses morceaux, Beatmaker et musicien. Il allie ses compositions entre MAO et de vrais instruments comme la guitare, préparé pour un set live énergique, Tiwanka désire plus que tout aller à la rencontre du public. Un artiste construit, solide qui porte un regard positif sur l’avenir et le changement que nous devons incarner.
Visés par une plainte après la diffusion d’une vidéo choc de l’association L214 en décembre, son président Jean Bouttaud, éleveur à Vandré, et plusieurs de ses confrères de l’Aunis démontrent qu’il n’yLire la suite…
Très présente en Nouvelle-Aquitaine, on la trouve jusque dans les jardins de La Rochelle si l’on en croit l’ADT17, l’Association départementale des trufficulteurs de Charente-Maritime qui organise sa fête annuelle samedi à Surgères. Il existe aujourd’hui 250 plantations dans le département. Et le climat en 2017 a été particulièrement favorable à la culture du diamant noir. Plus d’une tonne et demie de truffes devrait s’écouler cette année. C’est dire si la culture truffière s’est largement répandue sur notre territoire. On écoute le président de l’ADT17 Jean-Marc Olivier :
La fête annuelle, qui a drainé entre 400 et 500 visiteurs les années précédentes, sera l’occasion d’acheter des truffes directement aux producteurs, mais aussi de se familiariser avec le fameux diamant noir. Jean-Marc Olivier :
Rendez-vous donc samedi salle du lavoir à Surgères à partir dès 10h pour le marché aux truffes, avec une douzaine de stands d’initiation et d’information, et tout se terminera par un vin d’honneur à 18h. A noter qu’en dehors des fêtes locales, le principal marché aux truffes se situe à Jarnac chaque samedi d’hiver.