L’établissement conserve sa maternité et son service de chirurgie avec hospitalisation. Il aura jusqu’à fin décembre 2016 pour résorber son déficit de 3,5 millions d’euros. L’opposition municipale a indiqué dans un communiqué qu’elle se félicitait de la décision de l’ARS, tout en soulignant la manœuvre politique qui se cache derrière. Le groupe « Saint-Jean-d’Angély en marche » pense en effet que l’intervention de la Ministre Ségolène Royal auprès de celle de la Santé Marisol Touraine sur ce dossier, n’est pas étrangère au fait que l’ex-présidente de Région est une proche de Françoise Mesnard et que cette dernière a tout intérêt à traiter ce dossier après les Régionales de décembre prochain, « une échéance électorale qui intéresse Mme Mesnard ».
Réaction moins politisée pour Jean-Claude Godineau, le président de la CDC des Vals de Saintonge, soulagé que l’établissement bénéficie d’un sursis de 18 mois pour redresser la barre. Même si selon lui…

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Du côté de la CGT, ce délai est également accueilli avec soulagement. Selon Vincent Tranquard, secrétaire du syndicat à l’hôpital angérien, la réduction du déficit est possible, à condition que les équipes médicales de Saintes et Saint-Jean travaillent main dans la main et élaborent un projet commun. Quant à l’objectif de 420 naissances fin 2016, c’est là aussi largement faisable :

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La feuille de route devrait être signée le 24 juin prochain à Saint-Jean-d’Angély.