Après la mort d’une femme de 49 ans vendredi dans les Deux-Sèvres, l’Agence régionale de santé rappelle les principales recommandations et les comportements à adopter en cas de doute et d’urgence. D’autant que les cas se sont fortement multipliés ces deux dernières semaines.
Des amanites phalloïdes. Voilà le nom des champignons vénéneux qu’aurait consommé cette habitante des Deux-Sèvres, tout comme son mari et sa belle-sœur qui ont dû être hospitalisés dans un état grave et admis en réanimation. Les victimes les auraient confondus avec des bolets qui, eux, sont comestibles. L’Agence régionale de santé prévient et rappelle qu’il ne faut rammasser que les champignons que l’on connaît parfaitement. Au moindre doute, il ne faut surtout pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière comme un pharmacien. Les associations ou sociétés de mycologie locale peuvent également être consultées.
L’ARS explique que les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation, avec une aggravation rapide de l’état de santé. Cela se manifeste généralement par de fortes diarrhées ou vomissements, des nausées, des tremblements, des vertiges ou des troubles de la vue. En cas d’urgence, il faut immédiatement composer le 15 ou contacter un centre antipoison. Il est aussi utile de noter les heures du ou des derniers repas, mais aussi l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identifier les champignons.