Camille Le Ribault du service culturel de la mairie du Château-d’Oléronprésente le festival « Jazz en feu » qui aura lieu les 4, 5 et 7 août à 21h au kiosque (place de la république) et à l’esplanade de la citadelle. (photo SC)
Grâce à ses richesses patrimoniales et historiques, son bord de mer et ses artisans divers et variés, la «capitale» ostréicole de l’île d’Oléron a de quoi vous séduire. Le festival Jazz en feu peut d’ailleurs compter sur l’attrait de la cité pour capter l’attention avec un programme qui ne passera pas inaperçu pour les amoureux du blues et du swing.
Lundi 4 août :
21h : concert Just Friends Quintet – au kiosque musical, place de la République.
Ce quintette original est un véritable remède anti-crise. C’est du jazz qui swingue, qui donne envie de danser et qui revisite les plus belles pages de jazz avec des arrangements inédits.
Mardi 5 août :
21h : concert Orphéon Célesta – la citadelle.
Ce mini big band est un groupe festif où invention rime avec humour. Et voici que les racines du jazz poussent au coin de la rue, le blues à la gouaille de Belleville, nos terrains vagues sont des champs de coton, le gospel sort du métro et le feeling se propage au rayon bricolage…
Jeudi 7 août :
21h : concert Angelo Debarre – hommage à Django Reinhardt
Il revient pour jouer avec sa formation en sextet « Gipsy Unity – Complicité ». Ce guitariste de renom sera accompagné de Marius Apostol au violon, Tchavolo Hassan et Raangy Debarre à la guitare, Antonio Licusati à la contrebasse et Kosty Lacatus au cymbalum…
…suivi d’un spectacle pyrotechnique à 360°, dans la citadelle du Château d’Oléron, pour clôturer le festival.
Agnès Brion de l’association 3C Théâtre de Surgères pour la pièce de théâtre « Petites musiques conjugale » qui aura lieu du 19 au 21 juillet à 22h15 place du château à Surgères. (photo SC)
Sous le titre malicieux petites musiques conjugales, ce sont trois comédies légères et cruelles qui sont présentées : La peur des coups de Georges Courteline, Feu la mère de Madame de Georges Feydeau et le 4ème acte de La valse des toréadors de Jean Anouilh. Toutes évoquent le combat sans merci homme – femme dans la périlleuse aventure conjugale.
Le contexte
« Dans ce monde du début du siècle dernier où la femme n’a aucun droit juridique, sa seule perspective est d’être si possible belle pour finir « bien mariée », et bonne génitrice. Dans cette société qui a corseté la femme corps et âme, l’intime (la chambre à coucher) devient l’arène de la confrontation.
Ces trois pièces démontrent que ce manque de liberté fait du foyer une prison où la femme prisonnière règne, le temps passant, elle y devient despote : de vestale, gardienne du lieu, pourfendeuse des vices de son partenaire, elle finit par étendre sa toile tissée de ses rancœurs et de ses amertumes.
Dans ce même foyer, l’homme qui a tous les droits sur elle, y apparaît paradoxalement toujours étranger, toujours vêtu, d’un frac, d’un déguisement, d’un habit militaire, le plus couvert possible, vulnérable.
L’histoire
Ces trois pièces présentent trois couples d’âges différents, et le lit conjugal en est la figure centrale.
Lequel au fur a mesure des pièces et des âges représentés (la peur des coups, jeune couple ; feu la mère de Madame, couple d’age moyen enfin la valse des toréadors, vieux couple) va s’élever pour rendre la femme grandiloquente, extravagante, incontrôlable. Vengeresse.
Les actes se succèdent, les couples s’échangent, chacun est différent et pourtant tous sont les mêmes, le même thème se reprend en variations, la situation va crescendo jusqu’au paroxysme final où Anouilh met aux prises un général et sa plus fidèle ennemie dans un acte d’un lyrisme débridé. Pas d’issue mais le rire que déclenche l’outrance, un « boulevard » qui emprunte des costumes d’opéra. »
Les auteurs
Ces trois auteurs – masculins – ont en commun, l’efficacité dans l’écriture, la raillerie caustique et une vision pessimiste du couple.
Leurs personnages sont dessinés à gros traits. On les a dit misogynes : pourtant dans chacune de leur pièce, l’homme y est invariablement prétentieux, lâche et donc ridicule.
Certes la femme y est impitoyable, puisque désillusionnée : en effet son prince charmant n’existe pas, sans répit ses désirs inassouvis la rendent terrifiante, pathétique et donc comique.
La distribution
« Feu la mère de Madame » de Georges Feydeau
Jérôme BERTHELOT : Lucien
Isabelle GOFFART : Annette
Véronique HERVOUET : Yvonne
Antoine MONIER : Joseph
« La peur des coups » de Georges Courteline
Marie BOUTTEAUD : Elle
Antoine MONIER : Lui
« La valse des Toréadors » de Jean Anouilh
Frédérique LE NAOUR : La Générale
Jean-Michel GUINDET : le Général
Metteur en scène : AGNES BRION
Scénographe, Décors et Direction d’acteurs : Emmanuelle MARQUIS
En représentation du 19 au 21 juillet 2014 a 22h15 place du château a Surgères (17).
Gérard Burkhalet du festival Musique en Ré. (photo SC)
Du 15 au 30 juillet, la 27ème édition du festival Musique en Ré réunit une nouvelle fois les meilleurs interprètes actuels de la musique classique, dans plusieurs lieux emblématiques de l’île de Ré. Schubert, Ravel et Dvorak à l’église de Saint-Martin, Mozart place de la République… 14 concerts au total dont certains sont gratuits et donnés en plein air.
L’équipe du CAC pour la promotion des Scènes d’été dans le canton de Surgères. (photo SC)
Philippe Fléchais est le directeur du Centre d’animation cantonal de Surgères qui organise le festival « Scène d’Été » du 28 juin au 31 juillet 2014.
Pour cette quatorzième édition, qui démarrera comme chaque année avec la Fête de l’été, cette fois-ci à Puyravault, retrouvez des spectacles art de rue, chanson française et break dance. Le grand barnum itinérant des Scènes d’Eté revient, permettant aux habitants du canton de Surgères de vivre des moments forts de rencontre avec le spectacle vivant. Piste, chanson et danse
L’équipe de programmation qui, toute l’année, sélectionne les spectacles de l’été, dévoile ses choix. Arts de la piste, en début et fin de festival, avec la compagnie Qualité Street, puis la compagnie Immo. Coté chanson française, Jenny Dahan, La Mine de Rien, La Belle Bleue, apporteront la diversité de leurs musiques et de leurs énergies. Et une soirée sera consacrée au break dance, avec la compagnie Chute libre, Amine Boussa et sa compagnie Chriki’z. Les danseurs de cette compagnie animeront des ateliers gratuits, pour enfants et adolescents. Au fil des ans, sa fidélité et la qualité de ses propositions en ont fait un rendez-vous incontournable, voire une institution. Au-delà du plaisir de se retrouver, le public manifeste un intérêt grandissant et de plus en plus « aiguisé » à la programmation artistique. Tapis rouge pour le public
L’organisation apporte un soin particulier à l’accueil des artistes mais aussi du public. Chaque soirée est l’occasion de surprendre ce dernier avec un agencement et une décoration de l’espace originaux. Comme à chaque fois, les spectacles sont gratuits et auront lieu chaque jeudi de juillet. La Fête de l’été se déroulera le 28 juin à Puyravault, une journée pleine d’animations qui se terminera par un concert bal et lancera en beauté cette quatorzième édition, qui laisse place aux talents actuels.
Festival « Scène d’Etè’ du 28 juin au 31 juillet 2014 dans le canton de Surgères (17)
La Cie Ell’ Zi Danse de Saintes est l’invitée de Scène ouverte. (phoo SC)
ELL’ ZI – DANSE est la Compagnie Chorégraphique de l’Ecole de Danse Atelier Chorégraphique de Saintes créée en 2010, sous l’impulsion de Mélanie Tesson, danseuse, chorégraphe et professeur de danse d’Etat. Des ateliers de création pour tester de nouvelles techniques différentes. Utilisant les techniques académiques de la danse classique et du jazz, le style de la compagnie est un métissage moderne de ces disciplines. Une de ses richesses artistiques tout en puisant dans les techniques élémentaires pour pouvoir proposer aussi bien des créations chorégraphiques mêlant danse classique, jazz et moderne que du cabaret, de la danse tahitienne ou du hip hop.
Ouverte à tout échange artistique, la compagnie a eu à plusieurs reprises l’occasion de travailler avec musiciens et chanteurs pour ajouter de la couleur musicale dans ses créations. La compagnie comptait à ses débuts 4 danseuses, formées pour la plupart au sein de l’Atelier Chorégraphique de Saintes. L’’entrée dans la compagnie se fait sur audition. Pour les danseuses extérieures à l’ Ecole et sur sélection par la chorégraphe pour les élèves de l’Atelier Chorégraphique De Saintes.
– 22 Juin 2014 : présentation de sa pièce chorégraphique « Au Lac » à Saintes.
– 28 Juin 2014 : participation au spectacle de Surgères Danse au Castel Park a 21h00.
C’est au cours d’un voyage familial à Nashville sur les traces d’Elvis, à l’été 2012, que Jack Dean, 19 ans aujourd’hui, découvre le légendaire Johnny Cash. La musique est une passion chez les Dean. L’oncle de Jack lui a appris la guitare et son grand-père lui communique son amour du blues, de la country et du Folk.
De retour en France, Jack compose son premier titre largement inspiré par Johnny Cash et se met à chanter. Rapidement la voix se cherche et se trouve dans un registre identique mais plus grave qu’une autre de ses idoles, le tout aussi jeune, Jake Bugg qui cartonne outre manche. Depuis accompagné dans un premier temps de Johan Kuhn à la basse et de Killian Barbeau, ensuite, à la batterie, Jack compose et chante sans cesse avec sa guitare acoustique où qu’il se trouve dés qu’il a du temps libre. Ses chansons évoquent tantôt un Donovan, tantôt un Jake Bugg. Il nous emmène dans sa vision du monde qui l’entoure, sur des airs de balades folk teinté de rock, country et blues.
En concert le 14 juin, place de l’église de Varaize (17) à 21h.