Tonnay-Charente : l’appel à l’aide du centre social

La mobilisation des 23 Centres sociaux de Charente-Maritime. Confrontés à la disparition des contrats aidés, aux baisses de subventions, et face à la menace d’une disparition des aides de la CAF, du Département et de la Région, ils s’organisent et se réorganisent. Touché comme les autres, le centre social de Tonnay-Charente appelle à créer un collectif pour lutter contre la baisse des moyens de fonctionnement, comme l’explique Frank Richet, administrateur du CAP centre social de Tonnay-Charente :

Le Cap, qui va perdre trois emplois aidés et une partie de ses aides de fonctionnement, lance un appel à l’aide à la population pour soutenir son action, et invite les habitants à une réunion d’information ce soir. Franck Richet :

La réunion se tiendra au CAP de Tonnay-Charente à 19h.

Le projet de filière maraîchère bio à Saint-Jean-d’Angély pousse

Lancé il y a tout juste un an, « La petite graine », c’est son nom, a bien germé et entre désormais dans une phase de concrétisation avec la fondation le 20 janvier prochain d’une coopérative de consommateurs. L’objectif est de constituer un capital social suffisant de 100 000 euros, auxquels devraient s’ajouter 50 000 euros de la Coop atlantique, partenaire de cette opération. Si au départ il était question de créer des mini-fermes bios avec le concours des 1 400 agriculteurs du territoire, le projet a vite été abandonné. Car difficile d’obtenir des terres, et de bonne qualité. C’était sans compter sur une heureuse rencontre avec le Syndicat des eaux de la Charente-Maritime. On écoute Gabriel Delicourt, président du Pôle territorial de coopération économique en Vals de Saintonge et porteur du projet :

Un point d’étape du projet sera fait ce soir à Saint-Jean-d’Angély, à l’occasion d’une réunion publique. Elle aura lieu à 20h à la salle Aliénor-d’Aquitaine.

Opérations mairies fermées à partir d’aujourd’hui en Charente-Maritime

Pendant un à trois jours, une trentaine de communes du département vont prendre part à ce mouvement de contestation lancé par l’Association des maires ruraux contre la baisse des dotations de l’Etat et le transfert des compétences. Celles-ci veulent alerter la population sur le risque de voir disparaître progressivement les petites communes au profit de villes nouvelles ou de collectivités plus grandes. Une hérésie selon Stéphane Loth, maire de Talmont-sur-Gironde et vice-président de l’association :

Stéphane Loth qui a assisté jeudi dernier au Congrès des maires de France à Paris où Emmanuel Macron leur a présenté son projet d’avenir pour les communes rurales qu’il ne partage pas :

Les agences intérim recrutent à Surgères

Aujourd’hui et demain, neuf établissements du territoire viendront à la rencontre des demandeurs d’emploi pour présenter leurs offres. Principalement dans les secteurs de l’industrie, du commerce et de la grande distribution. Car elles accusent un manque de main d’œuvre pour satisfaire les besoins des entreprises de la région. Cette action en faveur de l’emploi intérimaire est une première du genre sur le territoire d’Aunis Sud. On écoute Karine Cartier, responsable de la Maison de l’emploi à Surgères, qui organise la rencontre :

C’est sans rendez-vous. Il faudra se présenter avec des CV à la Maison de l’emploi, square du château à Surgères. Cet après-midi de 14h à 17h30, et demain matin de 9h à 12h30.