La nouvelle vidéo choc de l’association L214 dans des élevages de lapins Orylag autour de Surgères


Mises en ligne hier, les images ont été tournées en septembre et novembre dans trois exploitations, notamment chez le président de la Coopérative des éleveurs d’Orylag à Vandré Jean Bouttaud. Mais aussi à l’INRA du Magneraud à Saint-Saturnin-du-Bois et au seul abattoir agréé à Dampierre-sur-Boutonne. L214 dénonce les mauvais traitements portés à ces animaux, dont la fourrure est utilisée dans l’industrie du luxe. Elle a porté plainte. On écoute son porte-parole Sébastien Arsac :

La vidéo montre également que les lapins Orylag sont exposés à de fortes doses d’antibiotiques. Sébastien Arsac :

L214 interpelle les marques de luxe Dior, Fendi ou Dolce & Gabbana, et les encourage à ne plus utiliser la fourrure Orylag, via une pétition mise en ligne sur internet. Contacté ce matin, l’INRA nous assure avoir engagé une mission d’inspection interne et s’exprimera à l’issue. Nous avons également tenté de joindre le président de la Coopérative des éleveurs d’Orylag pour l’instant très occupé avec cette affaire.

Un vote décisif pour 24 réserves de substitution en Vals de Saintonge

Il a lieu ce matin à Saint-Jean-d’Angély. La Commission locale de l’eau du Sage Boutonne doit valider le projet avant la fin de l’année, pour ensuite être soumis à enquête publique début 2018. Retoqué à deux reprises, car incomplet et pas assez collectif, il ne concerne que 60 irrigants sur les 1 600 exploitations agricoles que compte la bassin de la Boutonne. Toutefois, il a des chances cette fois d’être adopté dénonce Jean-Louis Demarcq, le président de SOS rivières et environnement. Un opposant qui va voter contre :

Le projet, qui s’étend entre Saint-Félix et Puy-du-Lac, concerne le stockage de 5 millions 800 000 mètres cubes d’eau destinés à l’irrigation agricole. Son coût est estimé à 35 millions d’euros, financés à 70% par des fonds publics. Jean-Louis Demarcq souhaite un vote à bulletin secret pour un vote sans pression.

Talmont : la Région va financer les travaux contre l’érosion

Enfin un espoir pour les falaises de Talmont-sur-Gironde. La Région Nouvelle-Aquitaine va finalement financer les travaux de consolidation de l’enrochement sur lequelle est situé le village menacé par l’érosion. Montant de l’investissement : 1 million 200 000 euros. Une somme que la municipalité ne pouvait pas supporter seule. Le Conseil régional, qui avait un temps rejeté le dossier, vient d’annoncer son accord de financement. Un immense soulagement pour le maire Stéphane Loth :

La solution préconisée par Stephane Loth consisterait à poser un enrochement naturel avec des blocs calcaires. Il s’agit pour le maire du seul scénario vraiment pérenne. Les travaux pourraient débuter en 2018. Talmont qui fait d’ailleurs partie d’un plan départemental contre l’érosion à 20 millions d’euros qui a été présenté hier en Conseil départemental.

Succès pour le Noël solidaire à Surgères

Dimanche, 300 personnes dont une centaine d’enfants ont partagé un repas de fête, organisé par un collectif d’associations locales et de partenaires. C’est 55 participants de plus qu’en 2016. Beaucoup de familles parmi les convives, dont les plus petits ont reçu des dons de jouets et les plus grands des places de cinéma. Malgré un budget serré, environ 3 500 euros, le collectif a pu proposer un menu de qualité. Ecoutez la satisfaction du président du Secours catholique de Surgères Charles Coutant :

Un bilan de cette action sera fait en janvier. Une réflexion sera aussitôt entamée quant à l’organisation du Noël solidaire 2018, 7e édition.