Un nouvel équipement en chantier où s’est rendu vendredi le préfet de la Charente-Maritime Nicolas Basselier qui en a découvert les contours, en compagnie des autorités locales. L’outil doit permettre de pallier le manque de médecins sur le territoire.
Alors que les Vals de Saintonge connaissent un problème d’installation des médecins, le projet d’internat rural partagé, porté par le Centre Hospitalier, a vocation à réunir dans une maison commune les internes en stage à l’hôpital, les internes en stage chez un médecin généraliste et les professionnels paramédicaux, afin de créer un lieu de vie partagé. Une salle sera dédiée à la formation médicale continue et à l’encadrement des maîtres de stage par l’université de Poitiers, qui est pleinement intégrée à ce projet. Des aménagements sont également prévus pour offrir des espaces extérieurs aux occupants de l’internat et ainsi renforcer leur qualité de vie.
Cette opération, intégrée au contrat de ruralité, est estimée à 705 000 euros. Projet partenarial, elle est soutenue par l’État, l’Agence Régionale de Santé, le Conseil Régional, le Conseil Départemental et la ville de Saint-Jean-d’Angély. L’État participera à hauteur de 290 000 euros de par sa dotation de soutien à l’investissement local exceptionnelle. Dans le cadre du plan de relance de l’Etat, le gouvernement a en effet décidé d’abonder d’un milliard d’euros supplémentaire pour l’année 2020, afin d’engager un effort de relance rapide et massif en soutenant des projets renforçant la cohésion territoriale. L’internat s’inscrit pleinement dans la volonté de lutter contre la désertification médicale.
A noter que le préfet en a profité pour visiter également le chantier du futur pôle de soins de suite et de réadaptation de l’hôpital.