Mercredi sur la ferme bio de Samuel Caillon.

C’est en ce moment le Mois de la bio en Nouvelle-Aquitaine. A cette occasion, une dizaine d’agriculteurs conventionnels ont été invités par le Gab 17 à visiter ce mercredi la ferme de Samuel Caillon, éleveur laitier à Landrais, près de Surgères. Un agriculteur en conversion bio depuis un an et demi qui possède un cheptel de 45 vaches et 95 hectares de prairies. Son entreprise est viable économiquement. Il a pu embaucher une salariée à mi-temps et peut vivre d’une agriculture sans pesticide. Il ne regrette pas son choix. On l’écoute :

L’objectif pour le Groupement des agriculteurs bios de Charente-Maritime, c’est d’encourager de cette manière le développement de la bio sur le territoire. Aujourd’hui, sur 7000 fermes, 420 sont bios. C’est peu pour Karine Trouillard du Gab 17, en charge d’accompagner les agriculteurs en conversion :

Et le Gab 17 peut compter sur la coopérative laitière Terra lacta de Surgères qui propose une prime à la conversion de 40 euros pour mille litres de lait et qui veut développer cette filière. Ketsia Raynal, animatrice du service bio :

De quoi encourager les agriculteurs conventionnels à se tourner vers la bio, à l’image de Nicolas Bourdin, exploitant à Saint-Loup, qui est venu chercher des réponses pour envisager une conversion :

Certains éleveurs, qui étaient en grande difficulté financière avant de se convertir en bio, nous ont affirmé mieux vivre de leur travail aujourd’hui, pouvant embaucher et même prendre des vacances. Il faut savoir que le prix de la tonne de lait de vache bio devrait franchir la barre des 500 euros avant la fin de l’année, contre 225 euros pour le lait conventionnel.