Les dix membres de l’ultradroite interpellés ce week-end ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Ils ont été présentés hier à un juge d’instruction, après quatre jours de garde à vue. Les autorités redoutaient un passage à l’acte violent contre des musulmans. La plupart ne présentaient pas d’antécédents judiciaires. Parmi les mis en cause, un couple de Tonnay-Charente dont l’époux est soupçonné d’être le chef de file du réseau AFO. Le parquet antiterroriste de Paris a ordonné le placement en détention de neuf d’entre eux. Le dixième devait faire l’objet d’un contrôle judiciaire.