Kamel Daoudi entame une grève de la faim. Condamné pour terrorisme, l’ex-jihadiste, qui est assigné à résidence à Saint-Jean-d’Angély depuis deux ans, refuse de s’alimenter pour protester contre l’assignation à résidence « à perpétuité » que permet une proposition de loi adoptée hier en commission à l’Assemblée nationale et qui doit être votée jeudi prochain. Une grève de la faim et de la soif pour dénoncer ce qu’il subit depuis près de dix ans, dit cet algérien de 43 ans, éloignés de sa famille qui vit à 450km, à Carmaux dans le Tarn.