Depuis jeudi, une trentaine de conducteurs de camions citernes sont à l’arrêt. Ils réclament une meilleure prise en compte des spécificités liées au transport de matières dangereuses, mais aussi une durée journalière de travail de 10 heures, un suivi médical semestriel, un taux horaire minimum de 14 euros et un 13e mois. Le mouvement se poursuit aujourd’hui et devrait concerner une cinquantaine de routiers, selon la CGT. Des barrages filtrant seront mis en place. Des pénuries sont à craindre dès demain dans les stations-services du Grand-Ouest.