C’est l’action nationale qui a été conduite la semaine dernière au Château-d’Oléron, dans le cadre d’un projet de recherche sur le bar, ce poisson emblématique de la façade atlantique, dont il se pêche environ 8000 tonnes par an en France et 12 à 13 000 tonnes à l’échelle européenne. L’objectif est de comprendre cette population marine en analysant ses comportements migratoires. Des marques électroniques ont été placées dans l’abdomen de 1 200 poissons, qui peuvent ensuite être récupérées de différentes manières, comme l’explique Jérôme Jourdain, chargé de mission au Comité national des pêches maritimes et élevages marins :
[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2015/09/bar1.mp3]Philippe Michaud est pêcheur au Château-d’Oléron. Avec son bateau, il a participé à cette campagne de marquage de bars :
[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2015/09/bar2.mp3]Cette opération se prolonge jusqu’en 2017, mais des résultats ont déjà été récupérés selon Héléne De Pontualle, chercheuse à l’Ifremer de Brest, qui nous livre ses conclusions :
[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2015/09/bar3.mp3]Toute personne qui pêche ou récupère un bar marqué ou une marque électronique échouée doit contacter l’Ifremer au 06 85 62 76 88.